Prénom Maat
Nom Sing
Âge 10 ans
Apparence : Il mesure 1m90. Vois avatar pour le reste
Particularités : Il est le fils d'un prince démon trop humain et d'une humaine, peut-être trop humaine elle-même (pourquoi pas démone et humain pour faire original ? Mais j'y peux rien, moi ! On choisit pas ses parents biologiques !). Cette bâtardise lui confère une très forte puissance magique et une maturité vite advenue.
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Il était une fois un démon qui n'en était pas un, une erreur, un démon impossible, c'est-à-dire qu'il avait des sentiments. Il s'appelait Wai Krauwen et c'était un prince. Il descendait d'une longue lignée de puissants démons.
Certains disent encore que son humanité lui a été injectée par une famille rivale pour que cette lignée, trop ambitieuse, s'éteigne. Car Wai en était le dernier membre... Et un jour, il s'enfuit sur Terre. Il y rencontra sa femme, Elianne Sing, et ils eurent un enfant. Cependant, la nature humanisée de Wai avait été entre temps découverte par les démons. Il dut partir à nouveau pour protéger sa famille. Les démons le rattrapèrent, le tuèrent, mais ne surent jamais rien de l'existence d'Elianne Sing, et de celui qui fut nomme Maat Sing.
Ce dernier ressemblait en tout point à la forme qu'avait pris son père pour vivre sur Terre, non qu'il lui ressemblât comme un enfant ressemble à son père. En fait, il possédait les mêmes formes adultes que ce dernier, il en était la copie conforme mais miniaturisée. Sa mère ne pouvait le garder, pas chez des humains qui le considèrerait comme un monstre avant qu'il ne soit grand. Alors elle prit sa décision, et pour protéger son bébé qu'elle aimait par dessus tout, elle l'emmena dans les montagnes, habitat des dragons. Elle avait toujours été acceptée par leur clan le moins agressif envers le humains. Elle demanda à parler à son chef. Ce dernier, un énorme dragon rouge, au port imposant, et aux écailles ternies par l'âge accéda à sa requête :
« Que veux-tu, Petite Mère ?
— Je veux la protection pour mon fils, ô Vénérable !
— Je peux comprendre cela... Mais pourquoi la lui accorderais-je ?
— Il arrive, parfois, rarement certes, mais parfois, que des dragons, pour protéger leurs enfants, les confient à des humains dignes de confiance. Et ces derniers acceptent très souvent. Je ne demande que la même chose ! Dans l'autre sens... Par pitié ! N'abandonnez pas mon enfant ! Je vous en supplie !
— Bien, Petite Mère, j'accepte, mais un jour, il devra payer sa dette. Je prendrais cependant soin de lui jusque là.
— Merci, ô Vénérable », acheva-t-elle en s'inclinant respectueusement devant le vieux dragon, et en lui tendant le bébé.
Ainsi, Maat Sing fut élevé chez les dragons par les dragons. Il jouaient avec leurs enfants, volait sur les plus vieux, mangeait leur nourriture, mais cuite et avec quelques légumes, fruits de ses cueillettes, car il avait appris à être humain et à toujours se considérer comme tel. Même si à cinq ans, il avait atteint sa taille adulte, apprenait, comprenait et mûrissait bien plus vite que n'importe quel deux-pattes, et que sa magie se développait à un rythme croissant...
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Puis un jour, à l'âge de dix ans (ces dix ans ne faisaient pas de lui un enfant. Il était adulte depuis longtemps), il fut appelé par le Vénérable. Ce dernier ne parlait plus que par télépathie :
«
Bonjour Deux-Espèces.— Mes salutations, ô Vénérable !
— Sais-tu pour quelle raison, je t'ai fait mander ?— Non, mais je me le demande.
— Eh bien, tu sais que suis vieux, très vieux, et qu'il me reste peu de temps à vivre.— Je le sais, oui.
—
Tu sais aussi que l'une des dragonnes violettes a pondu un oeuf qui n'a pas voulu éclore.— Oui, je le sais. Un oeuf violet avec quelques taches rouges. Très beau. Mais je ne vois pas où vous voulez en venir.
— Merci pour mon oeuf. Tu sais que j'ai beaucoup d'affection pour toi, Deux-Espèces.— Et réciproquement, ô Vénérable.
—
... Pardonne moi, je radote et je ne t'ai toujours rien dit ! Mais tu sais que le temps approche de notre migration vers les plaines de magie éternelle, et que nous ne pouvons t'emmener, ni aucun oeuf. Voilà où je veux en venir. Nous avons questionné l'oeuf, il t'a choisi.— Il... Il m'...m'a choisi ?
— Il t'a choisi, oui. Et il est temps de rembourser ta dette, tu devras en prendre soin !— Je... Oui. J'en prendrais soin, ô Vénérable ! Plus que si c'était moi-même ! C'est un grand honneur...
—
Alors, va le voir, et tu assisteras à son éclosion. Puis, demain, vous serez seuls. Tu iras chez les humains.— Merci
— De rien, Trois-Espèces.— Trois-Espèces, Vénérable ?
—
Oui. Car tu es un peu dragon, désormais. »
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Qui es-tu ? Je n'ai pas de nom. Alors, c'est moi qui te nommerais, dragon. D'rragon ? C'est ainsi que ton espèce nous appelle, n'est-ce pas ? Oui, c'est ainsi que les humains vous appellent. Alors, je m'appellerais D'rragon, ce nom me plaît. Tout ce que tu voudras. Merci. De rien, D'rragon