ReveilUn premier choc à la tête lui arracha un grognement courroucé et le fit se retourner. Le second, bien plus fort, acheva de le reveiller. Allongé dans une mare de fange, le jeune homme se débattit pour sortir du marais. Sans grand succès, s'engluant de plus en plus dans la vase au lieu d'en sortir.
Il parvînt malgrès tout à s'extraire du marais, pestant et maudissant les dieux et leurs idées saugrenue d'avoir mis un marais là où il se reposait. A grandes enjambées, il se dirigea vers l'énorme masse qui frémissait à quelques mètres de lui.
Lorsqu'il fut devant la tête du léviathan, sa remarque cinglante qu'il s'appretait à lancer s'étrangla dans sa gorge dans un gargouillement de stupéfaction et d'incrédulité. Le gigantesque dragon violet qui hyper-ventilait devant lui était affreusement brulé sur tout le coté droit de son corps.
Un reflet étrange dans l'eau boueuse à sa gauche lui fit lever les yeux et il vu cinq sphère d'énergie pure se dispersant dans le ciel rougeâtre.
Tout lui revînt en mémoire soudainement. Il s'appelait, ou plutôt on le surnommait Flamwing. Le dragon horriblement bléssé devant lui était le sien, il répondait au nom de Drenk. Il s'était précité sur lui lorsque le soleil s'était écrasé sur Midgard, provoquant une effroyable explosion. les ruines qui l'entouraient temoignaient d'ailleur de la violence de l'impact.
Plus inquiétant encore pour le jeune homme, le dragon était pris de spasmes incessants. Dans une tentavie dérisoire de déplace le monstrueux saurien, il s'adossa au lézard et tenta de le pousser hors du marais.
"allez mon vieux, bouge de là ! tes plaies vont s''infecter si tu restes dans toute cette boue ! allez, bouge ta graisse ! regarde ! y'a une forêt là-bas, on va juste a l'orée et après tu te reposes ! en plus se sont les montagnes du Crépuscule ! on est pas très loin de la citadelle !"
Comme si le fait de se savoir plus proche du foyer lui insufflait de nouvelles forces, le dragon se leva et commenca une lente marche vers la forêt qu'on pouvait deviner aux pieds des montagnes enneigées visible à l'horizon.
Lors de cette marche, Flamwing pût voir qu'il ne restait rien de la zone d'impact et d'explosion là où soleil avait chuté. Tout n'etait plus que fange, pois, cadavre, mort et pourriture dans cette zone déserté par la vie. Pourtant, il semblait que tout le continent n'avait pas subit ce sort peu enviable. Le marais boueux et ses chéminées de gaz laissaient peu à peu place à un endroit plus accueillant.
A peine le jeune dragonnier et son compagnon eurent-ils pénétrés dans la forêt que les pattes écailleuses du dragon se dérobèrent sous lui, vaincue par la fatigue, la douleur et les spasmes musculaires qui avait doublés en intensité depuis qu'ils avait commencés a s'éloigner du marais.